Was ist eine Banküberweisung?
Stefan Maeder
30 Hinweis auf BGer, 15.6.2017, 4A_379/2016.
Letzten Sommer hat die erste zivilrechtliche Abteilung des Bundesgerichts wieder einmal daran erinnert, was eine Banküberweisung eigentlich ist. Die Lektüre mindestens der betreffenden Erwägungen ist auch für Strafrechtler lohnenswert, scheint doch oft die Vorstellung vorzuherrschen, bei der Bank liege tatsächlich etwas auf einem Konto, das genommen, verschoben oder angeeignet und damit veruntreut werden könne, Buchgeld sei also doch irgendwie physisch. In Wahrheit «liegt» natürlich nichts auf dem Konto, vielmehr hat der Kontoinhaber eine Forderung gegen die Bank. Das hat zur Folge, dass kein Geld vom Konto verschwinden kann, wenn die Bank eine vom Kunden nicht autorisierte Zahlung vornimmt, denn solange diese Zahlung nicht als Erfüllung gelten kann, ist die Forderung des Kunden davon nicht betroffen. Selbst wenn er vertraglich verpflichtet ist, der Bank solche Schäden zu ersetzen (die Gültigkeit einer solchen AGB-Klausel ist im Einzelfall zu prüfen), tritt der Schaden zuerst bei der Bank ein und nicht direkt beim Kunden, weil die Bank immer aus dem eigenen Vermögen leistet.
«Die Bank leistet immer aus ihrem eigenen Vermögen.»
Der Kunde ist damit (i.S.v. Art. 115 StPO) nicht direkt geschädigt, vielmehr wird der Schaden auf ihn abgewälzt. Man kann aber nur abwälzen, was schon da ist.
«3.2.1. Lorsque la banque vire de l’argent depuis le compte du client à un tiers en exécution d’un ordre du client ou d’un de ses représentants, le transfert est effectué sur la base d’un mandat régulier du client et la banque doit être remboursée de ses avances et frais.
3.2.2. En revanche, lorsque le transfert de fonds est imputable à un tiers non autorisé ou qu’il est exécuté sur les instructions d’un représentant qui sort du cadre de sa procuration, il est exécuté sans mandat du client et la banque ne peut pas se faire rembourser par celui-ci, même si elle n’a pas commis de faute. Le dommage découlant du paiement indu est un dommage de la banque, non du client. Le client dispose d’une action en restitution de l’avoir en compte, qui est une action en exécution du contrat (Erfüllungsanspruch). En d’autres termes, lorsque la banque exécute un ordre sans avoir décelé la fausseté de la signature du client, c’est elle qui, de par la loi, subit un dommage. Ainsi, dans le système légal, où c’est la banque qui subit un dommage, celle-ci peut tout au plus demander des dommages-intérêts à son client s’il a fautivement contribué à causer le dommage qu’elle a subi (art. 97 al. 1 ou 41 al. 1 CO). Il ne s’agit pas d’une prétention en réduction du dommage au sens de l’art. 44 al. 1 CO, puisque cette disposition n’est pas applicable à l’encontre d’une prétention en exécution du contrat – restitution de l’avoir en compte –, mais lorsqu’une responsabilité contractuelle ou extracontractuelle est invoquée.»